Dans les années 60, des mères de famille japonaises, s'inquiétant de voir l'agriculture s'industrialiser, fondèrent les premiers "TEKEI", ce qui peut se traduire par "la nourriture avec le visage du fermier dessus", dont le principe est le suivant : en échange de l'achat à l'avance de la récolte du paysan, ce dernier s'engage à fournir à ces mères des aliments cultivés sans produits chimiques.

 

À peu près à la même époque en Suisse et en Allemagne, des fermes communautaires développèrent leur propre partenariat avec les consommateurs locaux en leur fournissant chaque semaine des produits frais.

 

Dans les années 80, l'idée s'implanta aux États-Unis et prit le nom de CSA, Community Supported Agriculture. Le concept se répandit ensuite rapidement par bouche à oreille, gagnant le Canada et l'Angleterre dans les années 90.

 

En 2001, des maraîchers du Var, M et Mme Vuillon, lancèrent avec des consommateurs locaux la première AMAP, en reprenant les principes de fonctionnement des CSA. L'association Alliance nationale (www.alliancepec.free.fr/) fut choisie pour coordonner le développement des AMAP en France.

(source : www.amap-aquitaine.org)